En réaction à cette nouvelle, Joan Nyanyuki, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et les Grands Lacs, a déclaré :
« Il est stupéfiant que les autorités soudanaises tentent de régler de cette manière le problème récurrent du recours à la force meurtrière par des agents armés contre des manifestants. Fermer les écoles et empêcher les enfants de recevoir une instruction semble peu judicieux et injuste – les élèves ne doivent pas être punis pour les actes d’une unité paramilitaire hors de contrôle.
« Il faut mettre un terme à ce bain de sang. Les Forces d’appui rapide doivent cesser d’être employées pour des missions de maintien de l’ordre au Soudan, et les auteurs des tirs mortels – ainsi que ceux qui leur ont donné l’ordre de tirer – doivent être traduits en justice.
« La décision de fermer les écoles souligne l’incapacité des autorités soudanaises à contenir ou à contrôler les Forces d’appui rapide, qui se sont illustrées à maintes reprises par l’utilisation d’armes à feu contre des manifestants pacifiques dans tout le pays. »