La pellicule qui sauve
Ouvrir les yeux, c’est déjà agir
Les choses sont connues par tout le monde.
Des violations massives des droits humains se déroulent en Russie.
L’Arabie Saoudite est un royaume qui imprime en négatif les obligations en matière de droits humains de tout pays membre des Nations unies, décapitant à tour de bras de jeunes baby-sitters sri-lankaises. Et qui finance les porte-paroles souvent violents de sa conception particulière de l’islam, à travers le monde entier.
Israël se moque comme d’une pomme du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
Shell s’en sort encore une fois, laissant les agriculteurs Ogoni au Nigeria patauger dans son pétrole.
L’Iran jette en prison les journalistes qui collaborent avec la BBC.
Bachar fait la une des journaux people : il va être papa dans quelques mois (tant pis pour les enfants qui meurent sous les bombes de son artillerie).
J’ai pris là quelques exemples d’informations récentes, que tout un chacun a pu lire dans nos médias. Mais bien des « tragédies invisibles » se déroulent en même temps dans beaucoup d’autres endroits sur la planète (Soudan, Somalie, Mexique,… pour n’en citer que quelques-uns).
C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de ces photographes qui, souvent au risque de leur vie, savent mettre leur talent au service de votre information.
L’exposition « Devoir de Regard » que vous allez découvrir bientôt, y compris dans votre ville, est aussi un hommage à ces artistes. Souvent, ils (et elles) servent mieux la cause des droits humains que de longs rapports.
Car « ouvrir les yeux, c’est déjà agir ». J’espère vous retrouver tout au long de cette campagne !
Philippe Hensmans
Focus
« Voir nos enfants affamés nous brise le cœur » – témoignage Gaza
Dans un récit poignant, un travailleur de terrain d’Amnesty International raconte l’atroce réalité à Gaza
En Tunisie, l’augmentation des pratiques sécuritaires et racistes ainsi que des violations généralisées des droits humains mettent en danger la vie, la sécurité et la dignité des personnes réfugiées, demandeuses d’asile ou migrantes, en particulier les personnes noires.
C'est en manifestant, dans la rue ou en ligne, que la plupart de nos droits fondamentaux ont été obtenus ou n'ont pas disparu. Mais ces dernières années, ces droits acquis sont en danger : manifester et revendiquer sont vus comme des menaces par de plus en plus d'États, certains dirigeant·es politiques. Ils font tout pour restreindre, empêcher, interdire cette puissance collective. Amnesty International lance, avec votre aide, une campagne pour protéger ce droit fondamental de protester. Voir aussi : Notre dossier sur le droit de protester