L’anthropologue Margaret Mead disait : « Un petit groupe de citoyens engagés et réfléchis est capable de changer le monde. En réalité, c’est toujours ce qui s’est passé ».
Cette citation est la parfaite illustration du processus qui a amené à la décision historique du 23 juillet dernier. Ce jour-là, la Cour internationale de justice remet un avis historique sur les obligations des États face au climat. Elle indique que les droits humains ne peuvent être garantis sans que le climat soit protégé. En outre, produire, subventionner les énergies fossiles constitue un fait internationalement illicite.
Mais d’où vient la campagne pour obtenir cet avis ? D’une salle de classe d’une des îles du Pacifique. Vous avez bien lu. Au départ d’un exercice, des étudiant·e·s se disent qu’obtenir un avis de la plus haute cour du monde pourrait sauver leur présent et leur futur. Ils et elles lancent alors une campagne mondiale qui rallie de plus en plus de pays dans le monde.
Comme le disait Margaret Mead, un groupe de citoyens peut changer le monde. Les jeunes du Pacifique démontrent la justesse de la citation.
Carine Thibaut
Directrice de la section belge francophone
d’Amnesty International