Notre flamme pour les droits humains

L’hiver approche peu à peu, les jours se font de plus en plus courts... et les droits humains continuent d’être bafoués. Partout dans le monde, des hommes et des femmes sont persécutés en raison de leurs opinions, de leurs croyances ou de leurs engagements. Mais la flamme d’Amnesty brille toujours pour sortir de l’ombre les individus en danger, les défendre et les protéger !

« Mieux vaut allumer une bougie plutôt que de maudire l’obscurité ». Cette citation, qui plonge ses racines dans la sagesse antique chinoise, résume l’action d’Amnesty International depuis sa fondation, en 1961, par l’avocat londonien Peter Benenson.

Tout a commencé avec la lecture d’un entrefilet relatant l’arrestation et l’emprisonnement de deux étudiants au Portugal pour avoir porté un toast à la liberté. Indigné, mais conscient que, seul, sa démarche aurait peu de poids, l’homme de loi imagine une action plus déterminante : faire participer le public et inonder le gouvernement portugais de lettres de protestation envoyées par des citoyens anglais. L’idée, comme on le sait, fera son chemin pour aboutir à ce qu’est aujourd’hui notre organisation : un mouvement mondial de plus de 7 millions de personnes dont le but est de défendre les droits humains partout sur la planète.

Aujourd’hui, force est de constater que les droits humains sont malmenés dans de nombreuses régions du globe. L’Iran, la Chine et l’Arabie saoudite — pour ne citer qu’eux — condamnent à mort et exécutent frénétiquement ; le peuple syrien, aux abois, est pris en étau dans un conflit qui s’enlise ; des individus comme Raif Badawi, en Arabie saoudite, ou Hamid Babaei, en Iran, croupissent en prison dans des conditions déplorables pour avoir voulu exprimer librement leur opinion ou pour avoir refusé de plier sous le joug injuste de leur gouvernement.

Dans ce contexte, la place de la flamme est plus que jamais nécessaire, essentielle, fondamentale. Elle représente une lueur d’espoir pour tous ceux qui subissent l’injustice et est un phare pour tous les défenseurs qui, risquant leur liberté voire leur vie, s’engagent à grand coût en faveur des droits humains. Pour tous ceux-là, la bougie d’Amnesty brûle. Elle projette sa lumière et sort de l’ombre des individus en danger. Très souvent, notre action et celle de nos militants paie : en plus de sortir de l’ombre, certaines de ces personnes finissent par être graciées et sortent de prison.

Mais cela n’est possible que grâce à notre indépendance d’action garantie par notre autonomie financière qui repose sur les cotisations de nos membres et sur les dons. Dans ce cadre, la vente des traditionnelles bougies et, cette année, de la vignette du Chat de Geluck est fondamentale. Elle représente 20 % de notre budget annuel !

Sans cet argent, il nous serait impossible d’oeuvrer en faveur des droits humains, notamment par l’envoi de chercheurs dans diverses régions du monde. En Belgique, cela se concrétise entre autres par notre programme d’éducation des jeunes aux droits humains et par la réalisation chaque année d’un ambitieux dossier pédagogique destiné aux écoles de Bruxelles et de Wallonie.

Cette campagne, fondamentale pour notre organisation, ne pourrait pas se faire sans la mobilisation en Belgique francophone de nos 60 groupes locaux, de quelque 8 000 bénébous (vendeurs bénévoles de vignettes et de bougies) et de centaines de jeunes. Grâce à eux, en 2014, ce sont environ 140 000 bougies qui ont été vendues ! Cette année, avec la vignette réalisée par Philippe Geluck, la campagne de fin d’année prend une nouvelle dimension. Gageons qu’un nouveau record sera battu !

Pour cela, mobilisons-nous, faisons de notre campagne une réussite et, comme le Chat, déclarons notre flamme aux droits humains ! !

La flamme : « une lueur qui éclaire le monde et les consciences »

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