L’Edito : Oui à notre droit à dire « non » Par Ludovic Laus, rédacteur en chef du Fil d’Amnesty

Ludovic Laus, rédacteur en chef du magazine d'Amnesty Belgique, le Fil

Alors que le 10 décembre, Journée internationale des droits humains, approche à grands pas, le bilan de cette année finissante n’est pas des plus réjouissants en matière de droits humains. Et ce ne sont pas les civil·e·s ukrainien·ne·s, les travailleur·e·s migrant·e·s du Qatar ou les Iranien·ne·s faisant face à la répression qui diront le contraire...

Pourtant, malgré cette noirceur, une lueur résiste. C’est la lueur incarnée par toutes ces personnes qui, d’une manière ou d’une autre, partout dans le monde, ont décidé de ne pas accepter les ténèbres qu’on veut leur imposer. Dans un grand « non », ils prennent le parti de protester, d’exprimer un désaccord qui se veut un « oui » à un monde où le respect des droits et des libertés est la norme.
Cependant, cette démarche, qui devrait elle-même être protégée en tant que droit fondamental, est actuellement la cible d’attaques de plus en plus violentes et structurées visant sa destruction.

Face à cette menace, Amnesty International a décidé de sonner le tocsin et de lancer une nouvelle campagne mondiale avec pour objectif de défendre le droit de protester. Avec nos millions de membres et sympathisant·e·s à nos côtés (dont vous qui tenez ce Fil d’Amnesty entre vos mains), nous savons que le combat peut être remporté. Il sera long, rude, parfois décourageant, mais il vaut la peine d’être entrepris. Alors, sans plus attendre, passons à l’action et protestons ! Que ce soit par l’achat d’une bougie Amnesty, la signature d’une pétition, l’écriture d’une lettre ou une prise de position publique, aucun geste ne sera superflu pour sauvegarder notre droit à exiger le respect des droits qui sont dus à tout être humain.

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