L’Édito. Des bougies contre des salauds

Le monde est-il en train de retourner entièrement aux mains des prédateurs ? Au moment où je vous écris, l’Union africaine (UA) se penche sur la possibilité d’obtenir que la Cour pénale internationale laisse tranquilles les responsables de violations massives des droits humains, s’ils sont des chefs d’État en fonction, et durant toute la durée de leur(s) mandat(s).

Cela faisait déjà quelque temps que de pseudo-intellectuels africains (mais soutenus par des nervis d’autres continents) s’adonnaient à la charge musclée contre le tribunal international. Sous le prétexte que la plupart des personnes poursuivies sont africaines, ces « rigolos » (on pourrait les appeler ainsi si l’enjeu n’était pas si important) voient dans cet ultime recours contre l’impunité un instrument aux mains des Américains, et des Occidentaux en général. C’est oublier un peu vite que les inculpés (ou condamnés comme Thomas Lubanga) ont VRAIMENT commis des violations des droits humains et mérité leur sort.

Nos collègues des sections africaines, en alliance avec de nombreuses organisations de défense des droits humains, se sont lancés dans une campagne pour tenter d’influencer l’UA. Cela ne sera pas facile… Mais ce sont eux les vrais héros d’aujourd’hui : ceux qui, avec vous, se battent au quotidien pour que les coupables finissent là où ils doivent croupir, en prison.

C’est grâce à votre soutien — et oui, vous me voyez venir — ainsi qu’aux ventes de nos bougies que nous pouvons financer leurs activités. Alors, prêtez toute votre attention à notre boutique en ligne 2013 (www.amnesty.be/boutique), et combattez l’impunité : achetez notre matériel, ou mieux encore, vendez-le autour de vous !

Philippe Hensmans, directeur d’Amnesty International Belgique francophone

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