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Dans les campements haïtiens, chaque jour est un combat
Par Gerardo Ducos, délégué d’Amnesty International à Port-au-Prince (Haïti)
« Deux mois après le séisme, des milliers de personnes, à Port-au-Prince et ailleurs, n’ont pas encore reçu la moindre aide humanitaire. Dans les quatre campements de fortune où nous sommes allés au début de notre séjour en Haïti, chaque jour est un combat et les conditions sont pour le moins déplorables. Les gens n’ont ni eau, ni nourriture, ni installations sanitaires ni abri. La résilience et la solidarité qui les unit sont les seules choses sur lesquelles ils peuvent compter. Il y a des campements partout. Chaque espace libre, que le terrain soit public ou privé, est occupé par des centaines, voire des milliers de personnes. Les résidents s’abritent pour la plupart sous des draps et des serviettes de toilette, des tentes, des bâches ou, pour les plus industrieux, dans des cabanes en bois et en tôle de récupération. »
Pour en savoir plus, rendez-vous sur http://sn.im/uvdpn

Face aux critiques du gouvernement français, Amnesty International défend les recherches menées en Guinée
Par Mike Lewis, chercheur pour la campagne Contrôlez les armes et pour les domaines militaire, policier et de sécurité à Amnesty International
« En novembre et décembre 2009, des chercheurs d’Amnesty International se sont rendus à Conakry, en Guinée. Nous souhaitions recueillir des informations sur un épisode de violence et de violation des droits humains qui compte parmi les plus graves survenus en Afrique de l’Ouest ces dernières années : le massacre du “Lundi sanglant”, le 28 septembre 2009, au cours duquel les forces de sécurité guinéennes ont envoyé du gaz lacrymogène et tiré à balles réelles sur des manifestants enfermés dans le stade de Conakry, tuant plus de 150 personnes et violant plus de 40 femmes en public.
Nous avons mené des dizaines d’entretiens avec des victimes, des témoins, des professionnels de la santé, des responsables gouvernementaux et des militaires. Nous nous sommes procuré des séquences filmées et des photos des événements. Puis nous avons recoupé ces informations avec les registres des hôpitaux, des documents militaires confidentiels, des éléments matériels et des renseignements obtenus auprès d’entreprises de sécurité privées dans le monde entier.
« Nous sommes arrivés à des conclusions inquiétantes, constatant notamment que la livraison des munitions, du gaz lacrymogène, des véhicules militaires et d’autres équipements utilisés lors du “Lundi sanglant” a été autorisée au cours de ces dernières années par des gouvernements du monde entier, entre autres le gouvernement français, alors même que les forces de sécurité guinéennes, depuis une dizaine d’années, mettaient ce type d’armes au service d’une répression violente. »
Pour en savoir plus, rendez-vous à cette adresse : http://sn.im/uvdsg

Faire le bilan du combat en faveur des droits des femmes
Tina Musuya, qui milite pour les droits des femmes en Ouganda, a rédigé un billet depuis la Commission de la condition de la femme (CSW) des Nations unies, à New York.
« J’assiste à ma première CSW et c’est aussi ma première visite au siège de l’ONU à New York. Je pense que les forums nous permettent de prendre le recul nécessaire pour voir où nous en sommes vraiment dans le combat pour l’égalité des genres. Quand de grandes organisations internationales et de petites associations actives sur le terrain se rencontrent, on a l’occasion d’examiner l’ensemble des programmes et traités internationaux et de comparer leurs déclarations avec ce qui se passe réellement.
« Le vendredi 5 mars, j’ai pris la parole lors d’un rassemblement animé par Amnesty International où l’on cherchait à voir comment les femmes qui ont subi des violences sexuelles peuvent obtenir justice et bénéficier des services nécessaires. J’ai évoqué la situation en Ouganda, où je travaille ; le niveau de violence sexuelle y est élevé et les femmes qui ont été violées n’ont guère d’autre solution que d’essayer d’oublier ce qui leur est arrivé. Elles font face à des obstacles qui peuvent sembler insignifiants – pressions exercées par des membres de leur famille pour leur faire accepter un règlement à l’amiable, ou absence de confidentialité dans les postes de police – mais qui se dressent sur leur chemin et les empêchent d’obtenir justice. »
Pour en savoir plus, rendez-vous à cette adresse : http://sn.im/uvdr9

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