Burkina Faso

Plus de 300 personnes ont été arrêtées au cours de manifestations dénonçant l’augmentation du coût de la vie et plus de 80 d’entre elles ont été condamnées à des peines de réclusion sans avoir pu consulter un avocat.

CHEF DE L’ÉTAT : Blaise Compaoré
CHEF DU GOUVERNEMENT
 : Tertius Zongo
PEINE DE MORT : abolie en pratique
POPULATION : 15,2 millions
ESPÉRANCE DE VIE : 51,4 ans
MORTALITÉ DES MOINS DE CINQ ANS (M/F) : 183 / 176 ‰
TAUX D’ALPHABÉTISATION DES ADULTES  : 23,6 %

Arrestations et détentions arbitraires

En février, plusieurs manifestations visant à dénoncer l’augmentation du coût de la vie ont eu lieu dans la capitale, Ouagadougou, et dans la deuxième ville du pays, Bobo-Dioulasso. La situation a dégénéré lorsque des manifestants ont détruit des biens et lancé des pierres en direction de la police. Les forces de sécurité ont arrêté plusieurs centaines de personnes. En mars, 80 d’entre elles, peut-être davantage, ont été condamnées à des peines d’emprisonnement sans avoir pu bénéficier des services d’un avocat.

  • Nana Thibaut, responsable du Rassemblement démocratique et populaire (RDP, opposition), a été condamné à trois années de détention.

Impunité

Aucun progrès n’a été signalé dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, perpétré en 1998.

Droit à la santé

Le taux de mortalité maternelle demeurait très élevé, bien que le gouvernement ait adopté au cours des deux dernières années certaines mesures afin d’améliorer l’accès aux services de santé maternelle, notamment en diminuant les frais d’accouche- ment normal.

Peine de mort

En février, un homme aurait été condamné à mort à Dédougou.

Visites d’Amnesty International

Une délégation d’Amnesty International s’est rendue au Burkina Faso en juillet.

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