BENIN

Des restrictions étaient imposées à la liberté d’expression et de réunion. Au moins une condamnation à mort a été prononcée. Les conditions carcérales demeuraient éprouvantes en raison de la surpopulation.

RÉPUBLIQUE DU BÉNIN
CHEF DE L’ÉTAT ET DU GOUVERNEMENT : Thomas Boni Yayi
PEINE DE MORT : abolie en pratique
POPULATION : 9,2 millions
ESPÉRANCE DE VIE : 62,3 ans
MORTALITÉ DES MOINS DE CINQ ANS (M/F) : 123 / 118 ‰
TAUX D’ALPHABÉTISATION DES ADULTES : 40,8 %

Liberté d’expression et de réunion

En octobre, le ministère de l’Intérieur a interdit toutes les manifestations visant à obtenir des informations sur le sort de Pierre Urbain Dangnivo, un fonctionnaire du ministère des Finances disparu au mois d’août. Les soupçons relatifs à une éventuelle implication de responsables gouvernementaux ont déclenché une vague de protestation parmi les journalistes et au sein de la société civile et des partis d’opposition. À la fin de l’année, l’enquête officielle n’avait toujours pas fait la lumière sur cette disparition. De nombreux groupes issus de la société civile, y compris des syndicats, ont dénoncé les restrictions imposées à la liberté d’expression et de réunion.

Peine de mort

En mai, la cour d’assises d’Abomey (ville du centre du pays) a condamné Susanne Lanmanchion à mort par contumace pour le meurtre de sa mère.

Conditions carcérales

Les prisons étaient toujours surpeuplées. Dans la prison de Cotonou, première ville du pays, le nombre de prisonniers était six fois supérieur à la capacité de l’établissement, d’où des conditions de vie très éprouvantes pour les 2 500 détenus présents. Ces effectifs étaient composés à 80 % de personnes placées en détention provisoire.

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