Burkina Faso

Des manifestations et des affrontements ont eu lieu dans les mois précédant les élections législatives et municipales de décembre, dans un contexte marqué par les tentatives du parti présidentiel pour modifier la Constitution et permettre au président Compaoré de briguer un nouveau mandat. Fuyant la crise au Mali, quelque 100 000 personnes se sont réfugiées dans le nord du Burkina Faso. Elles étaient accueillies dans des camps où les produits de première nécessité et les soins de santé étaient insuffisants.

BURKINA FASO
Chef de l’État : Blaise Compaoré
Chef du gouvernement : Luc-Adolphe Tiao

Torture et autres mauvais traitements

En janvier, Moumouni Isaac Zongo et Ousséni Compaoré, arrêtés pour vol, ont été maltraités par des membres de la brigade anticriminalité de la Police nationale, à Boulmiougou.

En février, des gardes du corps de Jérôme Traoré, le ministre de la Justice et de la Promotion des droits humains, ont maltraité un mécanicien après une altercation.

Le ministre a été limogé quelques jours plus tard.

Droit à la santé – mortalité maternelle

La santé maternelle et infantile est demeurée une priorité du gouvernement, qui a travaillé avec des organisations de la société civile afin d’évaluer la faisabilité de mesures permettant d’améliorer l’accès aux services pour les enfants de moins de cinq ans et, dans une certaine mesure, pour les femmes. Aucune avancée réelle n’a toutefois été constatée, ni en termes de qualité des services de santé maternelle, ni dans l’accès au planning familial ou aux services de santé en matière de procréation.

Impunité

En juin, le Parlement a voté une loi d’amnistie consacrant l’impunité du chef de l’État.

Visites et documents d’Amnesty International

 Burkina Faso. La compétence universelle pour mettre fin à l’impunité (AFR 60/001/2012).

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