BURKINA FASO
Chef de l’État : Blaise Compaoré
Chef du gouvernement : Luc-Adolphe Tiao
Torture et autres mauvais traitements
En janvier, Moumouni Isaac Zongo et Ousséni Compaoré, arrêtés pour vol, ont été maltraités par des membres de la brigade anticriminalité de la Police nationale, à Boulmiougou.
En février, des gardes du corps de Jérôme Traoré, le ministre de la Justice et de la Promotion des droits humains, ont maltraité un mécanicien après une altercation.
Le ministre a été limogé quelques jours plus tard.
Droit à la santé – mortalité maternelle
La santé maternelle et infantile est demeurée une priorité du gouvernement, qui a travaillé avec des organisations de la société civile afin d’évaluer la faisabilité de mesures permettant d’améliorer l’accès aux services pour les enfants de moins de cinq ans et, dans une certaine mesure, pour les femmes. Aucune avancée réelle n’a toutefois été constatée, ni en termes de qualité des services de santé maternelle, ni dans l’accès au planning familial ou aux services de santé en matière de procréation.
Impunité
En juin, le Parlement a voté une loi d’amnistie consacrant l’impunité du chef de l’État.
Visites et documents d’Amnesty International
– Burkina Faso. La compétence universelle pour mettre fin à l’impunité (AFR 60/001/2012).