Un week-end pour les droits humains 2024

Pour la deuxième édition du projet « Un week-end pour les droits humains », les sections belges, françaises et luxembourgeoises d’Amnesty International se sont associées pour proposer à des jeunes de ces trois pays de se retrouver, le temps d’un week-end à Paris, afin d’approfondir leurs connaissances en matière de droits humains. Retour en images sur ces trois jours riches en rencontres et en expériences !

Un week-end dédié aux droits humains

Durant trois jours, du vendredi 12 au dimanche 14 avril 2024, des jeunes défenseur·e·s des droits humains de Belgique, de France et du Luxembourg ont été réuni·e·s dans le cadre du projet « Un week-end pour les droits humains ».

Ce projet visait à réunir, le temps d’un week-end, un petit groupe de jeunes francophones, afin de renforcer, en participant à différentes rencontres et activités, leurs connaissances sur les droits humains ainsi que leurs compétences pour assurer la promotion et la défense de ces droits.

Pour cette deuxième édition, qui fait suite à une première édition qui s’est déroulée en 2023 à Bruxelles, 15 jeunes (cinq Français·es, cinq Belges et cinq Luxembourgeois·es), de 16 à 20 ans, avec chacun·e leurs propres expériences en matière d’activisme pour les droits humains, ont été sélectionné·e·s pour se rendre à Paris et participer à diverses activités liées aux droits humains.

Un programme riche en expériences et en rencontres

VENDREDI 12 AVRIL

À leur arrivée en fin de matinée, les participant·e·s ont été accueilli·e·s dans les bureaux d’Amnesty International France afin de faire connaissance entre eux et elles, de rencontrer les responsables de l’organisation du week-end et d’en savoir plus sur le programme qui s’étalaient sur trois jours. C’est Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France, qui est intervenu pour lancer le début de ce week-end des droits humains.

Après la pause de midi, le groupe a fait la connaissance de François Croquette, membre du conseil d’administration d’Amnesty International France et ancien ambassadeur des droits humains qui a évoqué son expérience d’ambassadeur et différentes questions liées aux droits humains et à la diplomatie. Direction ensuite le Musée national de l’histoire de l’immigration où les jeunes ont pu en apprendre plus sur l’histoire des migrations, les caractéristiques migratoires de différents pays tout en écoutant et en lisant les témoignages poignants de nombreuses personnes issues de l’immigration.

Après cette première journée riche en apprentissage et en rencontres, le groupe a embarqué dans un bateau-mouche pour visiter Paris la nuit, et découvrir de loin de nombreux monuments, notamment le Palais de Chaillot, où a été adoptée la Déclaration universelle des droits de l’homme, de quoi bien clôturer cette première journée.

SAMEDI 13 AVRIL

La journée du samedi a commencé avec un atelier sur l’impact des réseaux sociaux sur les droits humains et en particulier sur les jeunes, animé par Justine Payoux, chargée de campagne à Amnesty International France. Le groupe a pu débattre de cette question à l’aide de plusieurs mises en situation.

La deuxième partie de la matinée a été consacrée à une intervention de Justine Payoux sur les Jeux olympiques 2024 (qui se tiendront à Paris) et la reconnaissance faciale. Les jeunes ont pu ainsi discuter avec elle de deux thématiques bien différentes, mais chacune ayant de forts impacts sur l’application et le respect des droits humains.

Pour débuter l’après-midi, le groupe s’est rendu à Europa Experience pour participer à un jeu de rôle sur le fonctionnement des institutions européennes en lien avec des questions liées aux droits humains. Via un parcours multimédia, des installations immersives et un cinéma à 360 degrés, les participant·e·s, qui ont été amené·e·s à se glisser dans la peau de député·e·s européen·ne·s, ont pu découvrir comment l’Union européenne fonctionnait et comment ils et elles pouvaient façonner leur avenir.

Après cette activité, le groupe a eu l’occasion de rencontrer des bénévoles de la Cimade, une organisation de défense des droits des personnes réfugiées et migrantes et de participer, avec ces bénévoles, à un jeu de l’oie sur la thématique de l’asile et de la migration.

La journée s’est terminée par la découverte, au Théâtre Comédie Nation, de la pièce de théâtre « Rencontre avec Snowden », qui raconte l’histoire d’une rencontre entre une journaliste et Edward Snowden, un militaire devenu lanceur d’alerte. Ce spectacle a beaucoup touché et marqué l’ensemble du groupe qui a pu féliciter le metteur en scène et discuter, en direct, avec les acteurs et actrices, à la fin de la représentation.


DIMANCHE 14 AVRIL

Le dimanche, les jeunes se sont rendu·e·s dans les bureaux d’Amnesty International France pour une dernière matinée de discussions et de rencontres marquantes.

Après avoir pris le temps de revenir sur les différentes activités du week-end avec les organisateur·rice·s, le groupe a accueilli Sarah Benyoub, référente Afghanistan à Amnesty International France, Shabnam Salahshoor, militante afghane des droits des femmes, et Ali Rahmani, dont la mère, Narges Mohammadi, a reçu le prix Nobel de la paix en 2023 et est actuellement emprisonnée en Iran pour avoir défendu les droits humains, et en particulier les droits des femmes, dans son pays.

Avant de reprendre le train, le groupe a invité Shabnam, Sarah et Ali à se joindre à leur table pour manger, poursuivre les discussions et clôturer ce week-end. Les discussions avec Shabnam et Ali ont été intenses et émouvantes et les ont stimulé·e·s pour agir encore plus, de retour chez elles et chez eux, pour lutter pour le respect des droits humains.

C’est avec émotion que les 15 jeunes se sont quitté·e·s en début d’après-midi, pour reprendre leur train, mais avec aussi des souvenirs plein la tête, des projets de retrouvailles et des projets communs entre les trois pays, et l’envie d’en faire encore plus pour défendre les droits humains à leur échelle.

Merci à l’ensemble des jeunes qui ont participé, avec beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt, à ce week-end et à toutes les personnes qui se sont rendues disponibles pour les rencontrer et partager leurs expertises et expériences.

On ne doute pas que ces jeunes défenseur·e·s des droits humains ressortiront grandi·e·s de ce week-end et que leur engagement ne va que s’intensifier !

Retrouve-nous l’année prochaine pour la troisième édition du Week-end des droits humains !

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