Amnesty International vous donne la possibilité d’exprimer votre indignation face aux atteintes aux droits humains qui continuent au Kenya. L’organisation coordonnera une série d’événements, notamment une action en ligne sur Facebook et des manifestations dans les villes du monde entier.
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Écoutez les témoignages -en anglais- de victimes kényanes recueillis par des délégués d’Amnesty envoyés sur place début février 2008
Résumé de la situation et positions d’Amnesty
Les élections contestées du 27 décembre 2007 ont déclenché une succession de violents affrontements et de graves atteintes aux droits humains. Au moins 1 000 personnes ont été tuées jusqu’à présent, et plus de 300 000 ont été déplacées.
Lors d’une récente visite au Kenya, Amnesty International a recensé diverses atteintes aux droits humains : homicides illégaux, incendies de maisons et déplacements forcés de certaines catégories ethniques par les milices armées, recours excessif à la force par les responsables de la sécurité, violences sexuelles contre les femmes et les filles, et violations de la liberté d’expression et de réunion.
Amnesty International a aussi recueilli des informations selon lesquelles des défenseurs et militants des droits humains auraient été menacés. Le bilan des victimes comprend les centaines de personnes abattues par les policiers, qui étaient chargés de contenir les violences postélectorales et de disperser les manifestations organisées par le Mouvement démocratique orange (MDO), un parti d’opposition.
Par la suite, la violence provenait largement d’attaques de mieux en mieux organisées, lancées par des milices et des bandes de jeunes kalenjins et luos contre des membres de l’ethnie kikuyu, suivies de violentes représailles de la part de milices et de bandes de jeunes kikuyus.
La dimension ethnique des violences, et ses implications potentielles pour la société kényane sur le long terme, représente une profonde source d’inquiétude.
Amnesty International appelle le gouvernement kényan à assurer la protection des habitants du pays, qui ont enduré des souffrances continuelles ces deux derniers mois.
Les autorités doivent aussi mettre un terme au cycle d’impunité qui entretient les violences politiques.