Écrire Il faut libérer les accusé·e·s de Kempir-Abad

Pour AGIR : copiez-collez le modèle de lettre ci-dessous dans le cadre bleu et envoyez-le à l’adresse emails de Sadyr Japarov, président du Kirghizistan : oip@adm.gov.kg.
Mettez en copie l’emails de l’Ambassade de la République kirghize à Bruxelles : kyrgyz.embassy@skynet.be

Vous pouvez aussi personnaliser votre courrier avant de l’envoyer, cela augmentera la probabilité qu’il parvienne aux destinataires. Veillez à ce que votre courrier soit respectueux et persuasif - n’utilisez pas de langage haineux. Expliquez que vous suivrez de près cette campagne et que vous en parlerez à d’autres personnes.

Pour que nous puissions faire un suivi des actions, merci de mettre action@amnesty.be en copie cachée (Cci) de votre mail.

Un groupe de personnes ont été arrêtées pour des accusations liées à leur participation à des manifestations pacifiques à Kempir-Abad contre un nouvel accord frontalier controversé avec l’Ouzbékistan.

Plusieurs sont assignées à résidence et d’autres sont maintenues en détention provisoire dans des conditions déplorables.

Certaines sont inculpées de « tentative de renverser le gouvernement avec violence » et encourent jusqu’à 15 ans de prison.

En octobre 2022, plus de 20 manifestant·e·s pacifiques ont été arrêtés en lien avec la controverse au sujet d’un échange de terrain comprenant le réservoir de Kempir-Abad. Actuellement, 27 personnes se trouvent en détention provisoire ou sont assignées à résidence dans le cadre de cette affaire.

Ces arrestations ont eu lieu après qu’un groupe de responsables politiques et de militant·e·s ont formé le « Comité pour la défense de Kempir-Abad » afin de protester contre le manque de consultation au sujet d’un nouvel accord de délimitation de la frontière avec l’Ouzbékistan. Cet accord cède à ce pays le contrôle du réservoir d’eau douce de Kempir-Abad (Andizhan) en échange de terres agricoles.

En octobre 2022 et dans les semaines qui ont suivi, plusieurs membres du Comité et des personnes en lien avec eux ont été arrêtés. Les accusé·e·s ont été transférés dans des centres de détention, certains sans pouvoir consulter leur avocat.

Sept accusé·e·s détenus au centre de détention préventive de Bichkek (SIZO n° 1) se sont plaints des conditions inhumaines qu’ils endurent. Ils n’ont pas accès à de l’eau potable ni à des installations sanitaires, n’ont pas de place pour faire de l’exercice, ne reçoivent pas les soins médicaux nécessaires et n’ont pas droit aux visites de leur famille.

Il s’agit de :
1. Rita Karassartova, militante des droits humains et directrice de l’ONG Institut pour l’analyse publique. Elle est également membre du Mouvement démocratique uni du Kirghizistan.
2. Ali Chabdan, militant qui a rejoint le parti Réforme, dirigé par Klara Sooronkoulova.
3. Erlan Bekchoroïev, militant et membre du Parti démocratique Turan.
4. Jenich Moldokmatov, militant et leader du Parti démocratique Turan.
5. Aïdanbek Akmatov, journaliste qui travaillait pour la BBC et Azattyk Radio (RFE/RL).
6. Ataï Beychenbek, blogueur et militant.
7. Marat Baïazov, militant, consultant commercial et membre du Mouvement démocratique uni du Kirghizistan.

Cinq autres accusé·e·s sont assignés à résidence :
1. Asia Sassikbaïeva, militante des droits humains et ancienne membre du Parlement.
2. Klara Sooronkoulova, membre du Mouvement démocratique uni du Kirghizistan.
3. Goulnara Djourabaïeva, militante et ancienne membre de la Commission électorale centrale.
4. Perizat Souranova, militante qui a géré divers projets internationaux, notamment « Droits des femmes à la terre » (projet UNIFEM - Fonds de développement des Nations Unies pour la femme) et s’est présentée aux élections en tant que députée en 2021.
5. Oulougbek Mamataïev, responsable politique et militant qui s’est présenté aux élections en 2020 et 2021.

Le Mouvement démocratique uni du Kirghizistan est un mouvement d’opposition formé en mars 2022 par un groupe de militant·e·s et de défénseur·e·s des droits humains, dont certains ont participé aux manifestations. Entre autres objectifs, il œuvre à rétablir les institutions démocratiques, mettre en place un système judiciaire équitable, élaborer des mesures pour lutter contre la crise économique et lutter contre la pauvreté.

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