La Haute cour examine aujourd’hui un recours contestant plusieurs dispositions de la Loi de 1938 relative aux activités de sédition et de subversion et de la Loi de 2008 relative à la répression du terrorisme, ce qui représente pour le Swaziland une occasion historique de procéder au réexamen de ces deux lois répressives et de les rendre conformes aux normes internationales, a déclaré Amnesty International.
Ce recours formé par des particuliers directement affectés par ces lois doit être examiné mardi 8 et mercredi 9 septembre. Amnesty International s’est par le passé dite préoccupée par le fait que le gouvernement swazi recourt à ces lois pour réduire au silence ceux qui le critiquent et pour réprimer les droits de ces personnes à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.