Informations complémentaires sur l’AU 323/12, ASA 20/039/2012, 21 novembre 2012
Le 21 novembre, les autorités indiennes ont exécuté Ajmal Kasab, ressortissant pakistanais de 25 ans, dans l’État du Maharashtra. Il s’agit de la première exécution qui a lieu en Inde depuis 2004.
Ajmal Kasab a été pendu à la prison où il était détenu, dans l’État indien du Maharashtra. Condamné à mort en 2010 par un tribunal spécial pour sa participation aux attentats perpétrés à Mumbai le 26 novembre 2008, il a vu sa peine confirmée par la Cour suprême en août dernier.
Son recours en grâce a été rejeté par le ministère de l’Intérieur du Maharashtra et le gouverneur de cet État au mois de septembre. Le 23 octobre, le ministère fédéral de l’Intérieur a recommandé au président indien de rejeter également ce recours, ce qu’il a fait le 5 novembre. Cependant, les autorités de l’État n’ont pas rendu publique cette décision ni communiqué la date et l’heure de l’exécution.
Il s’agit de la première exécution qui a lieu depuis 2004 en Inde, qui s’écarte ainsi de la voie vers l’abolition de la peine de mort. Le recours en grâce d’Ajmal Kasab a été considéré comme « inopportun » car 11 recours en grâce de personnes sous le coup d’une condamnation à mort devaient être examinés par le président lorsque cet homme a formé le sien. La décision concernant le recours d’Ajmal Kasab a été rendue en moins de trois mois, ce qui est l’un des délais les plus courts enregistrés en Inde ces dernières années en pareil cas.
Vous pouvez consulter à ce sujet un communiqué de presse publié récemment par Amnesty International : http://www.amnesty.org/fr/for-media/press-releases/kasab-execution-represents-indian-death-penalty-backslide-2012-11-21.
Aucune action complémentaire n’est requise de la part des membres du Réseau Actions urgentes. Un grand merci à tous ceux qui ont envoyé des appels.
Ceci est la première mise à jour de l’AU 323/12. Pour en savoir plus : http://amnesty.org/fr/library/info/ASA20/037/2012/fr.
Nom : Ajmal Kasab
Genre : homme
Informations complémentaires sur l’AU 323/12, ASA 20/039/2012, 21 novembre 2012