Écrire Soudan. Une soudanaise, Amira Osman Hamed, risque la flagellation pour n’avoir pas couvert ses cheveux.

AU 253/13, AFR 54/020/2013, 17 septembre 2013 ENVOYEZ VOS APPELS AVANT LE 29 OCTOBRE 2013 La militante des droits humains soudanaise Amira Osman Hamed doit être jugée le 19 septembre pour avoir refusé de couvrir ses cheveux en public. Elle risque jusqu’à 40 coups de fouet pour « tenue indécente ou immorale ». Amira Osman Hamed, 35 ans, a été arrêtée le 27 août 2013 par la police de l’ordre public et inculpée de « tenue indécente ou immorale » pour avoir refusé de couvrir ses cheveux avec un foulard. Amira, ingénieure civile, travaillait à Jabal Awliya, dans la banlieue de Khartoum, quand 10 policiers se sont approchés d’elle et ont menacé de l’emmener au poste parce qu’elle refusait de mettre son foulard. Conduite au bureau du procureur, elle a été inculpée de « tenue indécente » en vertu de l’article 152 du Code pénal soudanais de 1991. Elle a été retenue au poste de police durant quatre heures avant d’être remise en liberté sous caution. Le procès d’Amira Osman Hamed doit s’ouvrir le 19 septembre. Si elle est reconnue coupable, elle risque un châtiment corporel pouvant aller jusqu’à 40 coups de fouet. La première audience devant le tribunal, prévue le 1er septembre, a été reportée au motif que le juge était malade. Amira Osman Hamed avait déjà été condamnée en vertu de cette même loi en 2002 – pour avoir porté un pantalon – et avait dû payer une amende. Amnesty International a eu connaissance de plusieurs cas d’autres femmes et jeunes filles condamnées pour « (…)

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