Écrire Le Liban renvoie de force Mohammad Taher Batili, un arabe iranien

AU 147/10, MDE 18/005/2010, 30 juin 2010 VEUILLEZ ENVOYER VOS APPELS AVANT LE 11 AOÛT 2010. Vérifiez auprès de votre section s’il faut encore intervenir après la date indiquée ci-dessus. Merci. Mohammad Taher Batili, ressortissant iranien membre de la minorité arabe d’Iran, risque d’être renvoyé de force dans son pays d’origine par le Liban, auquel cas Amnesty International craint qu’il ne soit torturé, voire condamné à mort. Mohammad Taher Batili, 29 ans, est reconnu comme réfugié par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Il a été interpellé le 2 juin 2010 par des membres des forces de sécurité alors qu’il montait dans une voiture à Beyrouth, la capitale du Liban. Il a présenté un document délivré par le HCR prouvant son statut de réfugié, mais il a tout de même été arrêté et placé en détention à la prison de Zahlé, située dans la plaine de la Békaa, dans l’est du Liban. Il est accusé d’être entré illégalement au Liban en passant par la Syrie. Il a été condamné le 26 juin à deux mois d’emprisonnement et à une amende pour « entrée illégale sur le territoire ». Il risque d’être renvoyé de force en Iran une fois qu’il aura purgé sa peine. Mohammad Taher Batili est arrivé au Liban le 28 mai 2009 avec sa famille en passant par la Syrie et il a déposé une demande d’asile. Sa famille et lui avaient fui l’Iran à cause des activités politiques de Mohammad Taher Batili et de son père en faveur de la minorité arabe d’Ahvaz, une ville située dans (…)

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