Treize militants du droit à la santé et des droits humains, dont deux Sud-Africains et un Ougandais, ont été libérés après que le tribunal a estimé qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves contre eux. Ces 13 personnes ont été arrêtées lors d’une réunion consultative dont les participants débattaient de la décision du gouvernement de limiter désormais la prestation de certains services de santé.
Treize militants du droit à la santé et des droits humains ont été libérés sans inculpation le 27 octobre, après qu’un tribunal a estimé qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves dans le procès que le parquet tentait d’intenter contre eux.
Parmi ces personnes se trouvent deux Sud-Africains dont Sibongile Ndashe, avocate sud-africaine des droits humains et directrice exécutive de l’Initiative pour les procédures judiciaires stratégiques en Afrique (ISLA), ainsi qu’un Ougandais. Ils ont été expulsés par des policiers et des agents de l’immigration immédiatement après leur libération. On leur a dit de faire appel de leur expulsion dans leur pays s’ils le souhaitaient.
Ces 13 personnes ont été arrêtées le 17 octobre lorsque des policiers tanzaniens ont fait irruption à la réunion de consultation juridique organisée par l’ISLA et l’organisation Services et plaidoyer communautaires en faveur de l’éducation à la santé (CHESA). Elles ont été arrêtées et accusées de « promouvoir l’homosexualité », même si aucune discussion concernant les relations homosexuelles n’a eu lieu lors de cette réunion. Le but de la réunion était de débattre du fait que les deux organisations avaient prévu de saisir la justice afin de contester la décision du gouvernement de limiter désormais la prestation de certains services de santé.
Merci à toutes les personnes qui ont envoyé des appels. Aucune action complémentaire n’est requise de la part du réseau Actions urgentes.