AMR 46/003/2006
Informations complémentaires sur l’AU 07/06
(AMR 46/001/2006 du 9 janvier 2006)
PÉROU :
Iscra Chávez Loaiza (f), directrice de l’Asociación por la Vida y la Dignidad Humana (APORVIDHA, Association pour la vie et la dignité humaine),
une organisation de défense des droits humains
Freddy Rodríguez Olivera (h), avocat de l’APORVIDHA
Evelyn Zevallos Enriquez (h), avocat de l’APORVIDHA
ainsi que les autres membres du personnel de l’APORVIDHA
Londres, le 24 janvier 2006
Selon les informations recueillies, le ministre péruvien de l’Intérieur, Rómulo Pizarro Tomasio, a ordonné aux services de police du département du Cuzco, dans le sud du Pérou, d’enquêter sur les menaces reçues par l’Asociación por la Vida y la Dignidad Humana (APORVIDHA, Association pour la vie et la dignité humaine). Amnesty International pense que la vie des membres du personnel de cette association n’est plus menacée dans l’immédiat.
L’APORVIDHA offre une assistance juridique aux victimes et proches de victimes de violations des droits humains perpétrées pendant le conflit armé interne qui a déchiré le Pérou entre 1980 et 2000. Sa directrice, Iscra Chávez Loaiza, et deux des avocats travaillant pour l’association, Freddy Rodríguez Olivera et Evelyn Zevallos Enriquez, avaient reçu début décembre des messages de menaces manifestement liés à leur action en faveur des droits de la personne. Il semble que l’intervention d’Amnesty International dans cette affaire ait directement débouché sur l’ouverture d’une enquête de police sur ces menaces : en effet, le ministre de l’Intérieur, lorsqu’il a ordonné l’ouverture des investigations, a déclaré avoir pris cette décision à la demande d’Amnesty International.
L’APORVIDHA a remercié Amnesty International en ces termes pour l’AU lancée en sa faveur : « Grâce au soutien d’Amnesty International, l’action de celles et ceux qui défendent les droits humains se trouve renforcée et nous sommes plus déterminés que jamais à la poursuivre. »
Aucune action complémentaire n’est requise pour le moment de la part des membres du Réseau Actions urgentes.
Un grand merci à tous ceux qui ont envoyé des appels.