Fadi Mansour, un réfugié syrien, a enfin retrouvé sa famille à Melbourne, en Australie, le 11 juin. Il était détenu au centre pour étrangers en instance d’expulsion d’Adana, dans le sud-est de la Turquie, depuis le 19 mars. Avant cela, il avait été détenu arbitrairement dans des conditions inhumaines à l’aéroport Atatürk d’Istanbul pendant plus d’un an.
Fadi Mansour, un réfugié syrien, a enfin retrouvé sa famille à Melbourne, en Australie, le 11 juin.
Fadi Mansour avait passé plus d’un an en détention arbitraire dans des conditions inhumaines dans la « salle des passagers à problèmes » de l’aéroport Atatürk d’Istanbul. Amnesty International avait d’abord demandé sa libération de l’aéroport en décembre 2015, puis avait fait activement campagne en sa faveur à l’occasion de la date anniversaire du début de sa détention à l’aéroport, le 15 mars, ce qui avait attiré l’attention des médias sur son affaire. Le 23 mars, il avait été transféré au centre pour étrangers en instance d’expulsion d’Adana, dans le sud-est de la Turquie. Son avocat avait déposé un recours devant le tribunal administratif d’Adana pour protester contre sa détention prolongée. La décision quant à ce recours n’avait toujours pas été rendue lorsqu’un visa humanitaire spécial mondial a été délivré à Fadi Mansour la semaine dernière.
Le 13 juin, lors d’une conversation téléphonique avec Amnesty International, Fadi Mansour a évoqué sa joie d’être enfin libre et sa gratitude envers toutes les personnes qui ont lancé des appels aux autorités turques pour permettre sa libération.
Un grand merci à tous ceux qui se sont mobilisés pour cet homme. Aucune action complémentaire n’est requise de la part du réseau Actions urgentes.
Ceci est la deuxième mise à jour de l’AU 282/15. Pour plus d’informations : https://www.amnesty.org/fr/documents/EUR44/3683/2016/fr/.