Les appels adressés aux autorités grecques en vue de permettre aux réfugiés et migrants d’accéder aux services du camp de transit d’Idomeni ont été entendus et ont contribué à obtenir des changements positifs.
L’accès au camp de la ville d’Idomeni avait précédemment été arbitrairement restreint par la police grecque contraignant ainsi des milliers de réfugiés, de demandeurs d’asile et de migrants à dormir dehors, à la station d’essence de Polikastro, à 20 kilomètres de là, alors que le camp était vide ou partiellement vide.
Selon les dernières informations fournies par des ONG se trouvant sur le terrain, le camp fonctionne désormais à pleine capacité depuis quelques jours. Les personnes qui arrivent dans le camp disposent d’un logement chauffé pendant qu’elles attendent de pouvoir traverser la frontière et entrer en « Ex-République yougoslave de Macédoine », et des ONG sont actuellement en mesure de leur apporter une aide.
Toutefois, les capacités d’accueil dans ce secteur sont largement insuffisantes et les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants sont confrontés à la frontière à une situation toujours très difficile, en particulier à cause de la fermeture intermittente et arbitraire de la frontière entre la Grèce et la Macédoine par les autorités macédoniennes. Alors même que le camp fonctionne à pleine capacité, des milliers de personnes continuent d’arriver chaque jour dans ce secteur. Des ONG et des bénévoles tentent de répondre à leurs besoins immédiats en leur fournissant des couvertures, de la nourriture et d’autres biens et services de première nécessité à la station d’essence de Polikastro ou à la frontière, à Idomeni. Amnesty International continuera de surveiller la situation.
Merci à toutes les personnes qui ont envoyé des appels.
Aucune action complémentaire n’est requise de la part du réseau Actions urgentes.
Ceci est la première mise à jour de l’AU 16/16. Pour plus d’informations : https://www.amnesty.org/fr/documents/EUR25/3309/2016/fr/