Nous demandons toujours qu’une enquête sur les violences sexuelles dont elle a été victime soit ouverte, pour elle et pour la centaine d’autres femmes dans sa situation et toujours incarcérées dans des prisons fédérales au Mexique.
Monica Esparza faisait partie de 66 femmes qui avaient dénoncé depuis de nombreuses années ces agressions sexuelles à un juge ou à d’autres représentants des autorités, mais des enquêtes n’ont été ouvertes que dans 22 cas. À la connaissance d’Amnesty International, personne n’a été poursuivi à l’issue de ces enquêtes.
Un rapport accablant sur les violences sexuelles commises par la police mexicaine
En 2016, Amnesty avait sorti un rapport accablant faisant suite à une enquête qui révélait que des membres des forces de sécurité faisaient régulièrement subir des abus sexuels lorsqu’ils veulent obtenir des « aveux » et gonfler leurs chiffres afin de montrer qu’ils luttent contre le crime organisé, un problème endémique.