Écrire Brésil. Une communauté indigène sommée de partir

Informations complémentaires sur l’AU 294/11, AMR 19/003/2012, 1er février 2012 Au Brésil, la communauté indigène de Laranjeira Ñanderu, qui compte plus de 80 enfants et 30 personnes âgées, risque d’être expulsée de terres qui, selon elle, ont appartenu à ses ancêtres. Si elles sont chassées, ces personnes seront contraintes de vivre sur une petite parcelle de terre près d’une autoroute, sans eau, sans ombre et sans terrain à cultiver. Aux termes d’une décision de justice qui leur a été transmise vendredi 27 janvier, les membres de la communauté guarani-kaiowá de Laranjeira Ñanderu font l’objet d’une ordonnance d’expulsion qui leur donne 15 jours pour quitter des terres arables qu’ils occupent en attendant l’issue de leurs revendications foncières. Ces terres sont situées à Rio Brilliante, municipalité de l’État du Mato Grosso do Sul. La Fondation nationale de l’Indien (FUNAI), qui est en train de finaliser avec beaucoup de retard un rapport constituant la première étape du processus qui donnera à cette communauté des droits sur ses terres, n’a pas remis ses conclusions dans les délais fixés par la justice. Ces personnes ont déjà été expulsées à deux reprises par le passé. En septembre 2009, leurs biens ont été brûlés par des fermiers de la région et elles ont été contraintes de construire un camp de fortune au bord de l’autoroute BR-163. En 2011, après deux années de conditions de vie extrêmement précaires, elles ont été chassées par les autorités chargées des (…)

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