“S’il vous plaît, je ne peux pas respirer” suppliait George Floyd, les poignets menottés derrière le dos, tandis qu’un policier était agenouillé directement sur son cou, refusant de bouger pendant sept minutes malgré les nombreux appels à l’aide de l’homme. Lorsque l’officier a finalement retiré son genou, le corps de George était inanimé. Emmené à l’hôpital, il y a été déclaré décédé.
Un usage disproportionné et illégal de la force par les autorités de police
George Floyd ne portait aucune arme. Peu de temps avant l’interpellation, un commis d’épicerie avait alerté la police, pensant que George avait eu recours à de l’argent contrefait. La police l’a alors interpellé et fait un usage excessif et illégal de la force, entraînant la mort de George par asphyxie. Des actes de discrimination et de violence répétés envers les populations afro-américaines
Son assassinat fait suite à une série d’actes de violence raciste contre les populations noires américaines, et met en évidence le niveau de violence et de discrimination intolérables dont elles sont victimes aux États-Unis. Parmi ces crimes, on compte le meurtre d’Ahmaud Arbery, jeune Afro-américain abattu alors qu’il faisait son jogging, et celui de Breonna Taylor, tuée par balles par les agents du département de police de Louisville. Les violations des droits humains commises par la police aux États-Unis sont récurrentes, et ciblent particulièrement les minorités raciales et ethniques. Rien qu’en 2019, elle a été impliquée dans la mort de plus de 1 000 personnes. Intolérables et souvent impunis, ces crimes doivent prendre fin
Les policiers impliqués dans la mort de George ont été immédiatement licenciés, mais cela ne peut faire office de justice. La famille et les proches de George réclament que tous les responsables soient réellement jugés et que des résolutions soient prises pour que ces abus ne se (…)
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