Chaque fin d’année, Amnesty International identifie, dans le monde, 10 personnes ou groupes de personnes menacées et mobilise tous ses sympathisant·e·s pour écrire des lettres en leur faveur à destination des autorités concernées. Des centaines de milliers de courriers s’amoncellent dans les couloirs des ambassades et palais présidentiels. Amnesty International y ajoute la liste de toutes les personnes qui manifestent leur soutien en signant, de façon numérique, le courrier proposé. Cette opération d’envergure planétaire améliore concrètement la vie des personnes ainsi mises en avant et de celles qui partagent leur condition. Des personnes injustement emprisonnées sont libérées. Des tortionnaires sont traduit·e·s en justice. Des détenu·e·s sont traité·e·s plus humainement. Et ceci, grâce à vos signatures.
Découvrez ci-dessous les 10 personnes menacées de cette année. Elles ont toutes besoin de votre aide. Nous vous proposons de signer pour elle, en un seul clic.
Khaled Drareni, journaliste algérien emprisonné pour avoir couvert des manifestations en Algérie. Il a été condamné à deux ans de prison pour « incitation à un attroupement non armé » et « atteinte à l’intégrité du territoire national ».
Popi Qwabe et Bongeka Phungula, deux jeunes femmes de 24 et 28 ans, sauvagement tuées en mai 2017 en Afrique du Sud. Leurs meurtriers n’ont toujours pas été traduits en justice.
Nassima al Sada, défenseure des droits humains ayant milité pour que les femmes aient le droit de conduire et que le système de tutelle masculine soit aboli en Arabie Saoudite. Elle a été emprisonnée en 2018 en raison de son travail de défense des droits des femmes. Elle est toujours en détention aujourd’hui.
Germain Rukuki, activiste luttant contre la torture au Burundi. Il a été arrêté en 2017 en raison de son travail de défense des droits humains. Suite à son procès en 2018, il est condamné à 32 ans d’emprisonnement. Il attend aujourd’hui un nouveau procès en appel.
Gustavo Gatica, étudiant de 21 ans, a perdu la vue de manière irréversible lorsque la police lui a tiré dessus pendant une manifestation au Chili.
Jani Silva, défenseure de l’environnement en Colombie, se bat pour la protection de l’écosystème d’Amazonie et pour les droits de centaines de paysan·ne·s. Jani est menacée de mort par (…)
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