Tandis que le monde entier fait face à la crise de la pandémie du COVID-19, les risques pour les personnes migrantes prises en étau sur les îles grecques grandissent continuellement. Déjà exposées à des conditions d’insalubrité, elles sont également exposées à la menace du COVID-19, dont les conséquences se révèleraient catastrophiques pour ceux et celles qui sont actuellement confiné·e·s dans des camps.
Mise à jour 12 mai 2020 : Le vendredi 8 mai, le cabinet de la ministre De Block a annoncé que la Belgique allait accueillir 18 mineurs non accompagnés des camps des îles grecques. C’est sans aucun doute une bonne nouvelle et un pas dans la bonne direction. Le résultat d’une belle coopération de toutes les personnes et organisations qui ont fait preuve de solidarité avec les personnes migrantes. Mais il y a encore beaucoup d’autres personnes vulnérables laissées derrière dans les camps. Ils doivent eux aussi être transférés le plus rapidement possible dans un logement approprié sur le continent grec et dans d’autres pays européens. Insalubrité et surpopulation : des conditions de vie inhumaines et mortelles pour les migrant-es
Les conditions de vie pour les réfugié·e·s et les demandeur·e·s d’asile présent·e·s sur les îles grecques sont épouvantables. Au 22 mars dernier, les camps de Lesbos, Chios, Samos, Kos et Leros comptaient environ 37 000 personnes pour des installations prévues pour une capacité totale de 6 095 personnes uniquement. L’accès à l’eau, aux sanitaires et à la nourriture est extrêmement restreint, nécessitant des heures de queue pour en bénéficier, tandis que des tentes et des conteneurs précaires, sans chauffage, tiennent lieu d’abris.
Le nombre de personnel médical et infirmier est largement insuffisant. D’autant plus que les personnes arrivées depuis juillet dernier n’ont aucun accès aux services de santé publique. Voir aussi : Grèce. Il faut des (…)
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