Pavitri Manjhi : en première ligne pour résister

EN PREMIÈRE LIGNE POUR DÉFENDRE LA COMMUNAUTÉ ADIVASI En Inde, les villageois de Benghari, dans l’État du Chhattisgarh, appartenant à la communauté indigène adivasi, sont forcés à vendre leurs terres et leurs fermes par des personnes agissant pour le compte d’entreprises privées. Dans quel but ? Déposséder les habitants en vue de laisser deux centrales électriques s’implanter. Et en contrepartie de la vente de leurs moyens de subsistance ? une faible indemnisation. Mais Pavitri Manjhi, cheffe du conseil du village depuis 2012, est en première ligne pour résister. Activiste pacifiste, Pavitri lutte pour aider sa communauté à protéger ses terres et à affronter les projets d’aménagements des entreprises. En 2017, elle fondait l’organisation Adivasi Dalit Mazdoor Kisan Sangharsh, un groupe de soutien aux personnes souhaitant porter plainte en vertu des dispositions de la loi relative aux castes et tribus répertoriées, qui érige en infraction l’expropriation des adivasis. Malgré les 100 plaintes officielles de villageois récoltées déclarant avoir été expropriés, la police refuse de dresser des procès-verbaux introductifs. HARCELÉE ET MENACÉE PAR LA POLICE ET DES REPRÉSENTANTS D’ENTREPRISES PRIVÉES Depuis 2015, Pavitri Manjhi, en conséquence de son engagement actif, est en butte à des menaces, à des actes d’intimidation et de harcèlement. Du 3 au 5 avril 2018, deux individus agissant pour le compte d’entreprises privées lui ont rendu visite à son domicile chaque soir, (…)

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