Le monde entier s’est indigné devant la mort de George Floyd, le 25 mai 2020, suite à une interpellation de la police marquée par un usage disproportionné de la force. Les manifestations se sont multipliées aux États-Unis et dans de nombreux autres pays, pour mettre fin aux violences policières et assassinats touchant particulièrement les populations noires.
Un cycle de violence infernal et des répressions démesurées
Les personnes qui protestent dans les rues aux États-Unis ont été confrontées à la même répression policière et le même force excessive que celles contre lesquelles elles manifestent. Amnesty International a documenté les violations flagrantes et généralisées des droits humains commises par les forces de police lors de manifestations antiracistes largement pacifiques, en faisant usage de gaz lacrymogènes, de balles en caoutchouc et de gaz poivré pour réprimer ces mobilisations.
La déclaration d’Ernest Coverson, responsable de la campagne Halte à la violence armée à Amnesty International États-Unis, va dans ce sens : “Les gens sont en colère, ils sont épuisés. Ils ont le droit de descendre dans les rues et de manifester pacifiquement – tout le monde en a le droit. Aucune raison ne saurait justifier de piétiner le droit de descendre dans les rues [...]. On ne peut plus laisser la police sévir et terroriser nos communautés.” Notre appel en faveur d’un changement systémique profond de la sécurité publique
Malgré ces répressions, aux États-Unis et dans le monde entier, nous sommes nombreux·ses à nous rassembler pour exiger le respect de la vie des personnes noires. Nous rencontrons une occasion historique de réclamer un changement profond, de repenser et réorganiser la sécurité publique. Celle-ci doit reposer sur des solutions et des ressources provenant de la communauté, qui permettraient de garantir des (…)
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