Après avoir passé plus de deux ans dans "un camp de rééducation" Guligeina Tashimaimaiti est maintenant sous étroite surveillance et n’a plus donné de nouvelles à sa famille depuis le mois de mai 2020 où elle a signalé enseigné l’anglais "dans une communauté".
UNE JEUNE ÉTUDIANTE EN DANGER
Guligeina Tashimaimaiti, doctorante à l’Université of Technology de Malaisie, a été vue pour la dernière fois le 26 décembre 2017 à l’aéroport international de Senai en Malaisie alors qu’elle se rendait en Chine. En effet, la jeune femme ouïghoure originaire de la région du Xinjiang craignait pour sa famille et avait donc décidé de rentrer chez elle après plusieurs mois passés sans nouvelles de la part de ses proches. Quelques semaines après son retour, elle a cessé de donner tout signe de vie. En mai 2020, Guligeina a été libérée du camp dans lequel elle était enfermée depuis deux ans et a été autorisée à avoir un appel vidéo avec sa famille dans lequel elle avait l’air bien.
Malgré le développement prometteur du début de l’année, Guligeina Tashimaimaiti reste sous étroite surveillance et n’a pas pris contact avec sa soeur en Allemagne depuis leur dernier appel début mai. Sa sœur, qui craint qu’un appel téléphonique provenant de l’extérieur de la Chine ne fasse courir un risque supplémentaire à Guligeina, n’a pas tenté de reprendre contact avec elle. Sa famille reste très inquiète et nous devons continuer à agir pour son cas.
LA RÉPRESSION CONTRE LES OUÏGHOURS
Compte tenu de la répression continue et sans précédent menée dans la région contre les Ouïghours et d’autres minorités ethniques, ses amis et sa famille craignent qu’elle soit détenue dans un camp de « rééducation ».
Depuis 2017, de nombreux centres de détention ont été mis (…)
Action terminée