10.2 Filmographie.

FILMOGRAPHIE

Ne Dis Rien, Iciar BOLLAIN , Espagne, 2004.

Par une nuit d’hiver, une jeune femme, Pilar, s’enfuit de chez elle en emmenant son fils. Antonio, son mari, la poursuit, veut la ramener à la maison, lui promet de changer, de ne plus être violent. Ce film intimiste, dépouillé et intense pose subtilement, sans jugement, les rapports de force existant dans un couple déchiré par la violence. Ce film sera soutenu par Amnesty International et montré dans plusieurs villes belges à l’occasion de la campagne “Halte à la violence contre les femmes”. Il a remporté plusieurs prix au Festival de San Sebastian.

Girlfight, Karyn Kusama, USA 2000.
Diana Guzman est une jeune fille un peu maussade et peu bavarde qui utilise ses poings plutôt que sa langue, ce qui lui vaut des ennuis à l’école où elle est en dernière année. En faisant une course pour son père, elle pénètre un jour dans un club de boxe. Diane n’en sortira plus, réussissant à convaincre l’entraîneur de son frère, qui fait de la boxe sous la pression de son père, de la faire travailler. Ce film fut l’événement de Deauville et Sundance où il récolta le Grand prix dans les deux festivals, devenant le film indépendant phare de l’année 2000.

Belles à mourir, Michael Patrick Jann, USA 1999.
Une petite bourgade du Minnesota se voit tous les ans chamboulée par un concours de beauté organisé par Gladys Leemans, elle-même ancienne Miss Junior. La compétition est censée incarner les valeurs positives de l’Amérique et la gagnante a ensuite le droit de participer à Miss America Junior, c’est dire l’importance de l’enjeu. Cette année, une équipe de journalistes se rend sur les lieux pour filmer l’événement... Plongée très ironique au coeur de la bêtise, du futile, des coups bas et du dévouement aussi.

Under the skin, Carine Adler, Grande Bretagne 1997.
Rose est mariée et enceinte. Sa soeur Iris, de trois ans sa cadette, est persuadée que leur mère lui préfère Rose. Lorsque la mère meurt d’un cancer, Rose, terrassée par le chagrin, ne s’occupe pas d’Iris qui sombre dans le désarroi. Elle quitte son petit ami, son travail et hante les rues vêtue du manteau et de la perruque de sa mère, allant de bar en bar et d’homme en homme...

L’amour violé, Yannick Bellon, France 1977.
D’abord et avant tout, un plaidoyer contre la violence, sous toutes ses formes, évidentes ou insidieuses. En relatant de façon presque documentaire un cas de viol, Yannick Bellon nous oblige à prendre conscience du caractère faussé du système de rapports et de valeurs dans lequel la violence nous pousse. Si la victime se décide finalement à porter plainte, bravant ainsi la honte, c’est plus pour tenter d’instaurer d’autres relations sociales que dans un simple désir de vengeance. Sans complaisance ni concession, le viol et tout ce qu’il comporte de volonté de domination et d’asservissement de la femme violée. Un film qui clame haut et clair le droit à la dignité.

Chaos, Coline Serreau, France 2000.
Paul et Hélène sont un couple de bourgeois. Hélène est la cuisinière et la blanchisseuse de son mari, la servante de leur fils gâté à la vie sentimentale compliquée. Une nuit, alors que Paul et Hélène roulent dans Paris, une jeune femme terrorisée se jette devant leur voiture en implorant leur aide. Aussitôt, ils se barricadent dans leur véhicule, lui refusant l’entrée. Et c’est devant leur yeux qu’elle est rouée de coups par trois hommes. Paul refuse d’appeler le SAMU et ne se soucie que de laver le sang sur la voiture. Hélène, rongée par le remords, retrouve la jeune femme dans le coma au service réanimation d’un hôpital. Il s’agit en fait d’une prostituée menacée par ses souteneurs. Hélène abandonne sa famille pour se consacrer au rôle de garde-malade et de protectrice.

Réponses de femmes, Agnes Varda, France 1977.
Des femmes prennent successivement la parole pour dénoncer le conditionnement que leur impose dès l’enfance une société machiste et pour revendiquer le droit d’exister en tant qu’individus à part entière. Ce documentaire militant est représentatif de la violence de la revendication féministe des années 70.

La squale, Fabrice Genestal, France 2000.
Le premier long métrage de F. Genestal, tourné avec des acteurs non professionnels, montre un “ territoire ” de la banlieue marqué par la violence, la délinquance, le racket, la drogue, mais surtout dénonce la condition des femmes dans la cité, victimes de la violence machiste.

“SOS à Téhéran” (France-Iran 2001), documentaire de Sou Abadi
Femmes en Iran

“ Lilya 4-Ever ”, film de Lukas Moodysson
Traite des femmes

“ Détournement de fond ”, film de Peter Mullan
Femmes en Irlande

“ Rachida”, de Yamina Bachir-Chouikh
Femmes et terrorisme en Algérie

“ Premiers pas ” (Algérie, 1979), film de Mohamed Bouamari
Femmes en Algérie

“ Kandahar ” (Iran), film de Mohsen Makhmalbaf
Femmes en Afghanistan

“ Les héritières sans terre ”, film de Marcel Wynands

“ La saison des hommes ” , film de Moufida Tlatli
Emancipation des femmes en Tunisie

“ Le cercle ” (Iran), film de Jafar Panah
Femmes en Iran

“ Fire ” (Inde), film de Deepa Mehta
Femmes en Inde

“Ju Dou”, film de Zhang Yimou
Femmes en Chine

“Samia” , film de Philippe Faucon
Femmes en France (famille maghrébine)

“Femmes... et femmes” (Maroc), film de Saad Chraibi
Femmes au Maroc

“Les femmes de la nuit” (Japon, 1948), film de Yoru Non Onnatachi
Femmes au Japon (prostitution)

“L’accueil des femmes violées”, documentaire
Emission “Autant savoir, 17/09/92”, Georges Huercano-Hidalgo. Réalisation : Michel Renard, R.T.B.F. Maison Prod
Témoignages femmes victimes, Belgique

“Warrior Marks” (Inde, 1993), de Pratibha Parmar
(mutilations génitales)

Et encore :

A cinq heures de l’après midi, Samira MAKHMALBAF, France/ Iran 2003
L’associe, Donald PETRIE, Etats-Unis 1996
Beignets de tomates vertes, Jon AVNET, Etats-Unis 1992
Billy Elliot, Stephen DALDRY, Grande-Bretagne 2000
Bulletin secret, Babak PAYAMI, Italie/ Iran/ Canada/ Suisse 2001
Civilisées, Randa Chabal SABBAG, Liban/ France 1999
La Ciociara, Vittorio DE SICA, Italie 1960
Epouses et concubines, Zhang YIMOU, Chine/ Hong Kong/ Taiwan
La fille au pistolet, Mario MONICELLI, Italie 1968
Joue-la comme Bekham, Gurinder CHADHA, Grande-Bretagne 2002
Kadosh, Amos GITAÏ, Israel/ France/ Italie, 1999
Mohsen MAKHMALBAF, France/ Iran 2001

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