À la fin de la guerre de sécession, en 1865, le gouvernement fédéral décrète l’abolition de l’esclavage. En 1866, le Congrès accorde le droit de vote aux quatre millions d’anciens esclaves affranchis. Malgré cela, dans les états du Sud, la ségrégation continue.
Le Ku Klux Klan sera créé en 1865 dans le Tennessee, il terrorisera les nouveaux affranchis par des lynchages en vue d’établir la prédominance politique des Blancs et la législation de la ségrégation durant le dernier quart du XIXème siècle.
Les Noirs ne sont libres qu’en théorie. La législation organise la ségrégation dans les écoles, les transports publics, les hôpitaux, les restaurants, les lieux publics, etc.
À partir de l’entrée en guerre des États-Unis lors de la seconde guerre mondiale, les besoins en main-d’oeuvre font tomber les préjugés. Au sein des forces armées américaines, on remarque un brassage de combattants de toutes origines.
Le plein emploi de l’époque profitera aux personnes d’origine africaine entraînant leur ascension sociale et relevant leur niveau d’instruction.
À partir de 1945, des Noirs et des Blancs militent en faveur de l’obtention des droits civiques pour les gens de couleur. Dans les années suivantes, quelques droits seront restitués aux personnes d’origine africaine, mais leur situation socio-économique est loin d’être améliorée.
Martin Luther King, un pasteur partisan de la résistance passive, proposera un plan de « dépaupérisation » de la communauté noire. Il sera assassiné en 1968.
Malgré des politiques de « discrimination positive » qui réservent aux Noirs et autres minorités des emplois notamment dans les universités, la pauvreté touche toujours, aux États-Unis, bien plus la communauté noire que les Blancs et proportionnellement, les Noirs sont plus présents dans les prisons.
Film
« Mississipi Burning », réalisé en 1988 par Alan Parker, avec Gene Hackman.
Ce film retrace l’histoire vraie d’un pasteur américain dirigeant du Ku Klux Klan qui avait organisé les meurtres de trois militants antiracistes à Philadelphie.