II.9.6. Prêt-à-porter identitaire :

Une façon de stigmatiser quelqu’un ou un groupe social particulier est de lui imposer des règles vestimentaires.
Le vêtement renseigne sur l’appartenance sociale, professionnelle, idéologique, nationale de son porteur. On parle de vêtements civils, militaires, sacerdotaux, etc.
Un des rôles du vêtement est d’être visible. Il est souvent utilisé pour mettre en valeur celui ou celle qui le porte. Il est parfois le signe de la classe sociale (habits d’aristocrate, de paysan), de la fonction (uniforme de police, militaire, costume, bleu de travail). Il peut être un facteur d’intégration dans un groupe (phénomène de mode, notamment les marques).
L’habillement constitue l’un des révélateurs privilégiés des rapports de pouvoir entre les groupes humains. Le vêtement est un outil qui permet de contester ou de nier l’égalité entre individus.
Il y a des obligations sociales de se vêtir d’une manière appropriée selon les circonstances (enterrement, mariage, uniforme scolaire ou scout, communion).
Parce qu’il est un marqueur d’appartenance, le vêtement est aussi un vecteur d’exclusion, de stigmatisation, de jugement d’appréciation, et donc de discrimination.179
Débat :
n Pour ou contre l’uniforme à l’école ?
n L’importance des marques.
Voici un site intéressant pour vous aider à débattre sur cette problématique :
http://www.gapp.ch/080-Bulletin/Docs/BdG97.pdf
n Que pensez-vous du phénomène des « piercing », des tatouages, etc ? Faut-il les interdire dans certains lieux ? Lesquels ?

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