« Nous saluons la décision de la chambre de la Cour Suprême d’Afrique du Sud à Pretoria et l’accord du gouvernement sud-africain pour mettre à exécution le mandat d’arrêt de la CPI visant le président russe Vladimir Poutine s’il pose un pied dans le pays. C’est une victoire pour l’état de droit et la justice internationale, en particulier pour les victimes en Ukraine. L’Afrique du Sud doit continuer à mener le combat en faveur de la justice internationale pour toutes les victimes de crimes de droit international. Les mécanismes internationaux tels que la CPI et les efforts d’États comme l’Afrique du Sud jouent un rôle essentiel pour que, partout, les victimes de crimes graves puissent obtenir vérité, justice et réparation. »
Complément d’information
Amnesty International Afrique du Sud a participé en tant qu’amicus curiae [1] (consultant extraordinaire invité par le tribunal) à la requête soumise à la Cour suprême pour qu’elle confirme que, si le président russe Vladimir Poutine participe au sommet du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui se déroulera en Afrique du Sud en août, les autorités sud-africaines seront obligées de l’arrêter.
Amnesty International recueille des informations sur les crimes de guerre et d’autres violations du droit international humanitaire commis en Ukraine depuis 2014 et depuis le début de l’invasion à grande échelle du pays par la Russie. Toutes ses publications à ce jour se trouvent sur cette page [2].