« Les scènes terribles dans l’ouest de Kaboul et dans la province de Zaboul doivent servir de sonnette d’alarme pour le monde entier. Ces crimes indicibles mettent brutalement en lumière l’incapacité des autorités à protéger la population civile, notamment les filles et les minorités. Des gens sont assassinés chaque semaine et le bain de sang ne montre aucun signe de fléchissement », a déclaré Samira Hamidi, directrice régionale du programme Asie du Sud à Amnesty International.
« Ce n’est pas le moment pour la communauté internationale de tourner le dos à l’Afghanistan. Cibler des civils, particulièrement des enfants et des écoles, constitue un crime de guerre et une violation du droit international humanitaire. Toutes les parties qui prennent part aux négociations de paix doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger les civils, faire respecter les droits humains de tous et mettre fin à l’impunité pour ces crimes. »