« Ce terrible attentat révèle une nouvelle fois les risques croissants pour la population civile en Afghanistan, où un nombre record de civils ont été tué au cours du premier semestre 2018, dont de nombreux enfants, a déclaré Omar Waraich, directeur adjoint pour l’Asie du Sud à Amnesty International.
« Une attaque ciblant délibérément des civils constitue un crime de guerre aux termes du droit international. Pourtant, les victimes d’aujourd’hui à Kaboul viendront simplement s’ajouter aux statistiques.
« Les groupes armés doivent immédiatement mettre un terme aux attentats ciblant des civils et aux attaques menées sans discrimination, et le gouvernement afghan doit faire de la protection des civils sa priorité absolue.
« Cet attentat illustre aussi l’inconscience des États au sein de l’Union européenne qui affirment que l’Afghanistan est un pays sûr en termes de renvoi des réfugiés et des demandeurs d’asile. »
Cet attentat n’a pas encore été revendiqué.
D’après la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA), 1 692 civils au total ont été tués entre le 1er janvier et la 30 juin 2018, soit le nombre record de victimes civiles recensées par cet organisme onusien.