Cette campagne s’achèvera le 21 février, date à laquelle la justice bahreïnite rendra son verdict dans cette affaire.
Nabeel Rajab, président de l’ONG Centre des droits humains de Bahreïn, est régulièrement pris pour cible en raison de son travail en faveur des droits humains et de ses critiques envers le gouvernement de Bahreïn. Il est maintenu en détention depuis qu’il a été arrêté le 13 juin 2016 et est désormais détenu à la prison de Jaww, à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale Manama.
« Nabeel Rajab est persécuté depuis des années parce qu’il dénonce des atteintes aux droits humains. Les autorités doivent le libérer immédiatement et sans condition, veiller à ce que les charges retenues contre lui soient abandonnées et cesser de bâillonner la liberté d’expression. Chaque citoyen à Bahreïn doit jouir du droit de s’exprimer pacifiquement », a déclaré Samah Hadid, directrice des campagnes pour le Moyen-Orient à Amnesty International.
Nabeel Rajab est jugé pour des tweets et retweets postés sur son compte Twitter en 2015, portant sur la guerre au Yémen et sur des allégations d’actes de torture commis à la prison de Jaww. Il est inculpé de « diffusion de fausses rumeurs en temps de guerre », d’« outrage aux autorités publiques » et d’« outrage à un pays étranger ».
Durant les 21 prochains jours, Amnesty International partagera sur ses comptes de réseaux sociaux des informations sur le cas de Nabeel Rajab et fera pression sur le gouvernement de Bahreïn pour le pousser à agir.