Basé sur toute une série d’expériences locales et internationales, le but de cet ouvrage est de donner des idées et de suggérer des initiatives au mouvement des droits humains, pour qui, devant la croissance des inégalités, de l’intolérance et de l’exclusion, les villes et les communes sont devenues un enjeu crucial.
« Alors que nous célébrons cette année le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, Les droits humains dans ma commune montre à quel point le futur des droits humains doit reposer sur une assise locale. Ce livre nous montre que tout le monde peut agir à son échelle pour combattre les injustices et que ce sont au final la somme de ces efforts qui serviront de base à un monde plus juste », explique Philippe Hensmans.
Si les déclarations et conventions internationales ont longtemps occulté la dimension locale des droits humains, un véritable mouvement s’est développé ces dernières années autour de ces mêmes droits. Ainsi, des « petits actes de résistance », desquels s’inspire Les droits humains dans ma commune, se sont multipliés à travers le monde, comme le refus de certaines villes américaines de traquer les migrant·e·s, l’adoption à Montréal d’une charte visant à protéger les citoyens contre l’intrusion numérique, les projets d’urbanisme « anti-macho », l’intégration de critères éthiques dans les marchés publics, etc.
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« Cet engagement local appartient à la grande aventure du mouvement international pour les droits humains. Il a pour ambition la mise en oeuvre effective de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Chaque action menée au niveau local s’inspire de ces principes. Et à son tour, chaque geste posé dans les villes et les communes renforce la culture mondiale des droits humains », expliquent Anne-Marie Impe et Jean-Paul Marthoz dans l’ouvrage.