« Force est de constater que la reprise en main par Maggie de Block des dossiers asile et migration n’a rien changé à la pratique du gouvernement, qui continue de bafouer gravement les droits de l’enfant », expliquent les associations. « Nous rappelons que la détention d’un enfant est cruelle, néfaste et contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant. Des alternatives existent et sont plus efficaces, moins nuisibles et moins coûteuses. Il est urgent que la Belgique revienne sur la voie de l’humanité. »
Une pétition qui a déjà récolté près de 20 000 signatures est disponible sur le site de la campagne : www.onnenfermepasunenfant.be.
Complément d’information
Le 20 novembre dernier, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, les associations soutenant la campagne « On n’enferme pas un enfant. POINT. » ont distribué à Bruxelles et en Wallonie quelque 60 000 affiches informatives dans des écoles, des magasins de jouets, des stations de métro et des gares. L’objectif était de sensibiliser le public, ainsi que de l’inviter à signer une pétition adressée au gouvernement belge.
Plusieurs instances internationales et européennes, dont le Haut-Commissariat pour les Réfugiés, le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies et la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, ont en effet fait valoir que la détention d’un enfant en raison de son statut migratoire ou de celui de ses parents va toujours à l’encontre de l’intérêt supérieur de l’enfant et constitue une violation flagrante de ses droits.
L’UNICEF a insisté sur les conséquences néfastes que la détention, même de courte durée, peut avoir sur le bien-être psychique et physique des enfants, alors que le Rapporteur spécial des Nations unies pour la torture a pour sa part mis en évidence les dommages irréparables pouvant s’assimiler à de la torture ou à d’autres traitements cruels, inhumains et dégradant causés par cette pratique.
Formulaire de commande des Affiches #OnNEnfermePasUnEnfant . Point.