« Le rapport publié aujourd’hui confirme les recherches d’Amnesty International selon lesquelles des milliers de familles n’ont pas été comptabilisées dans les chiffres initialement divulgués par l’administration sur les familles séparées à la frontière sud. Les autorités des États-Unis ont elles-mêmes admis qu’elles avaient intentionnellement séparé des familles dans le but d’en dissuader d’autres de chercher refuge aux États-Unis. Cette politique cruelle et dangereuse ne doit plus jamais être mise en pratique, a déclaré Brian Griffey, chercheur régional d’Amnesty International.
« Arracher des enfants des bras de leurs parents ou tuteurs est une violation flagrante des droits humains. Les autorités américaines doivent immédiatement révéler leurs statistiques complètes sur les séparations de familles aux fins de l’enquête publique et veiller à ce que toutes les familles séparées soient réunies. »
En octobre 2018, Amnesty International a publié un rapport établissant que le gouvernement américain avait délibérément adopté des politiques et pratiques migratoires ayant causé un préjudice catastrophique à des milliers de personnes en quête de sécurité aux États-Unis, notamment en séparant plus de 6 000 familles en l’espace de seulement quatre mois.
Le département de la Sécurité intérieure avait précédemment démenti les conclusions du rapport d’Amnesty International.