« Martine Landry n’a rien fait de mal et n’a commis aucun crime. En conduisant ces deux jeunes au poste de police pour qu’ils soient enregistrés et pris en charge en tant que mineurs, elle a fait preuve de compassion et a agi dans le cadre de la loi, a déclaré Elisa de Pieri, chercheuse sur l’Europe au sein d’Amnesty International.
« La traîner en justice sur la base de chefs d’accusation surréalistes ridiculise le système judiciaire. Au contraire, les efforts des personnes et des ONG qui aident les migrants en quête de sécurité devraient être applaudis, célébrés et soutenus, et non considérés comme des infractions.
« Dans la lignée de l’arrêt rendu le 6 juillet par le Conseil constitutionnel français, qui dispose que les activités humanitaires ne doivent pas être criminalisées, toutes les charges retenues contre Martine Landry doivent être abandonnées. Il convient de modifier la législation française et de l’aligner sur le droit international, afin que seul le trafic de migrants dans le but d’en tirer un avantage matériel soit considéré comme une infraction. »