« Ce doit être un immense soulagement pour cet homme et ses proches. Il faut espérer qu’il recevra bientôt les soins médicaux dont il a besoin », a déclaré Carine Thibaut, directrice d’Amnesty International Belgique francophone. « Pour Amnesty International, c’est un encouragement à poursuivre les actions en faveur de l’abolition de la peine de mort dans ce pays. »
Jean-Jacques Wondo a été condamné à mort avec 36 autres personnes, en première instance et en appel, pour leur rôle présumé dans ce que le gouvernement congolais décrit comme un coup d’État déjoué.
La peine de mort est le châtiment cruel et inhumain par excellence et Amnesty s’y oppose en toutes circonstances. En outre, l’affaire de Jean-Jacques Wondo, un civil, a été jugée par des tribunaux militaires, ce qui est contraire aux normes internationales en matière de procès équitable.
Amnesty International reste extrêmement préoccupée par les centaines d’autres personnes qui risquent la peine de mort en République démocratique du Congo et continuera à faire campagne pour l’instauration d’un moratoire en vue de l’abolition de ce châtiment.