« Le Mexique et le monde attendent de voir si le nouveau gouvernement va relever le défi et tenter de résoudre la profonde crise des droits humains que traverse le pays », a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice d’Amnesty International pour la région des Amériques.
« Pour mener à bien le changement dont le Mexique a besoin, le président élu et son équipe doivent faire des droits humains une priorité dans chaque décision du gouvernement, et revoir les politiques publiques et les lois actuelles qui présentent une menace pour les droits de toutes et tous. »
Malgré quelques avancées législatives et institutionnelles ponctuelles réalisées ces dernières années, d’importants obstacles restent encore à surmonter dans des domaines tels que l’accès à la justice, les disparitions forcées, les droits des peuples indigènes, la violence contre les journalistes et les personnes qui défendent les droits humains, la violence liée au genre visant les femmes, les filles et les personnes LGBTI, les mauvais traitements infligés aux personnes réfugiées et migrantes, l’échec de la stratégie de sécurité publique, ou encore le recours généralisé à la torture et à d’autres formes de mauvais traitements, entre autres.
Amnesty International estime que si le nouveau gouvernement tient compte de ses recommandations, il devrait pouvoir déclencher des changements considérables dans le pays.