« Les nouvelles autorités doivent veiller à ce que ce méga-projet ne se poursuive que si les peuples autochtones qui pourraient être affectés donnent leur consentement préalable librement et en connaissance de cause. Le Mexique doit respecter ses obligations au regard du droit international et consulter en bonne et due forme les peuples autochtones sur les politiques publiques et les actions gouvernementales qui pourraient avoir des incidences sur leurs droits à la terre et leurs droits économiques, sociaux et culturels, a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
« Ce pays a signé des accords et instruments internationaux qui l’obligent à mener une véritable consultation approfondie afin de déterminer si les intérêts et les terres ancestrales des peuples autochtones seraient affectés, et dans quelle mesure le cas échéant, avant de démarrer ou d’autoriser tout projet tel que ce “train maya”. La consultation éclairée doit satisfaire aux critères et conditions garantissant la participation et l’information nécessaires à la prise de décisions, en comprenant notamment des études d’impact environnemental et social ainsi que des études concernant les conséquences sur l’exercice des droits humains. »