« Ce qui s’est passé à Chibok aurait dû être un signal d’alarme pour les autorités nigérianes. Mais quatre ans plus tard, des milliers de femmes et de filles ont été arrachées à leur foyer et placées en captivité, ce qui est passé pratiquement inaperçu et a été très peu médiatisé ».
« Il est grand temps que l’État prenne des mesures significatives en faveur de toutes les victimes de Boko Haram. Cela commence par s’efforcer de faire libérer les centaines de personnes encore détenues, y compris les dernières lycéennes de Chibok et Leah Sharibu, la seule élève de Dapchi toujours en captivité ».
« Les autorités doivent aussi renforcer considérablement l’aide aux victimes. Pour les familles de disparu-e-s, elles doivent ouvrir un registre des personnes enlevées et veiller à ce que les dizaines de milliers de personnes déplacées vivant dans des camps puissent y faire inscrire le nom de leurs proches. »