Olivier a été arrêté en Iran le 24 février 2022 et y a été détenu arbitrairement par les autorités iraniennes. Il a été victime de torture et a été détenu dans une cellule d’isolement pendant de longues périodes. Le lieu exact de sa détention est resté longtemps secret.
MERCI POUR VOTRE SOLIDARITÉ
Aux côtés de la famille et des amis d’Olivier, Amnesty International a fait campagne pour sa libération. Merci à tous ceux qui ont aidé en signant la pétition, en collant des affiches, en écrivant des lettres, en faisant des dons, en manifestant....
Olivier n’aurait jamais dû être détenu. Grâce à notre action commune, il a retrouvé sa famille et ses amis en Belgique, là où il doit être.
UNE PROFONDE INQUIÉTUDE
Parallèlement, Amnesty International est très préoccupée par le transfert et la libération d’Assadollah Assadi. Cet agent des services de renseignement iraniens a été condamné à 20 ans de prison en Belgique pour avoir planifié un attentat visant des opposant·es politiques iranien·nes à Paris.
Les agents iraniens commettent souvent des crimes contre les critiques, les journalistes et les défenseurs des droits humains, tant en Iran qu’à l’étranger. En toute impunité. La libération d’Assadi risque de contribuer à ce climat d’impunité.
L’échange convenu entre la Belgique et l’Iran encouragera davantage les autorités iraniennes à détenir arbitrairement des ressortissants étrangers et des personnes ayant la double nationalité et à les utiliser comme otages.
IMPUNITÉ
Amnesty demande à la Belgique et aux autres États de prendre des mesures urgentes et efficaces pour mettre fin à l’impunité des crimes iraniens. En commençant par une enquête sur les crimes commis à l’encontre d’Olivier Vandecasteele, tels que la torture, la prise d’otages et la disparition forcée.
Le cycle de l’impunité pour les crimes internationaux commis par l’Iran doit être brisé.
Amnesty International réitère son appel aux autorités iraniennes pour qu’elles libèrent immédiatement toutes les personnes détenues arbitrairement.