« Des milliers de personnes aux Philippines sont mortes, conséquence directe des politiques meurtrières du président Rodrigo Duterte qui prennent principalement pour cibles les plus pauvres. Le président affirme défendre la vie humaine, ce qui est une insulte aux familles de ces victimes, d’autant qu’il s’est engagé publiquement à poursuivre sur la voie des homicides, a déclaré Rachel Chhoa Howard, chercheuse sur les Philippines à Amnesty International.
« Le droit à la vie est un droit fondamental et la distinction que le président Duterte tente d’établir est complètement fausse. Lorsque les organisations de défense des droits humains critiquent les milliers d’exécutions extrajudiciaires perpétrées sous couvert de campagne antidrogue, le président Duterte se vante du massacre et incite activement à la violence.
« Calomnier ces organisations est une tactique de diversion classique utilisée par tous ceux qui dans le monde bafouent les droits humains. La présidence de Rodrigo Duterte est marquée par la volonté de braver, les massacres et les menaces à l’égard de ses détracteurs – hélas, alors qu’il entame sa troisième année au pouvoir, le peuple philippin ne doit pas s’attendre au changement. »