« Amnesty International salue la décision permettant à l’OIAC d’attribuer la responsabilité des attaques à l’arme chimique : c’est une grande avancée pour amener les auteurs de crimes de guerre à rendre des comptes, a déclaré Anna Neistat, directrice des recherches à Amnesty International.
« La décision du 27 juin fait savoir aux victimes d’attaques chimiques en Syrie et ailleurs que la communauté internationale ne les abandonne pas, et aux responsables de tels actes qu’ils seront déférés à la justice.
« Il est désormais fondamental que les conclusions et les éléments de preuve de l’OIAC puissent être utilisés dans le cadre d’enquêtes et de poursuites, nationales ou internationales. »
Complément d’information
Le 27 juin, les États membres de l’OIAC ont voté à 82 voix contre 24 en faveur de la proposition britannique d’accorder de nouveaux pouvoirs à un mécanisme de l’OIAC chargé de déterminer les responsabilités dans les attaques utilisant des munitions toxiques prohibées.