« Les hostilités affecteront et restreindront l’accès à l’aide humanitaire, ce qui poussera au bord du gouffre la population civile, qui a déjà souffert de plusieurs années de violences et de déplacements. »
« Il est essentiel que les forces turques dans la région respectent leur obligation au titre du droit international humanitaire de minimiser l’impact de leurs opérations militaires sur les populations civiles. La Turquie doit veiller à ce que les civils qui fuient le conflit puissent se réfugier dans des zones sûres, notamment en passant la frontière vers la Turquie pour solliciter une protection internationale.
« L’offensive est accompagnée d’une répression draconienne de la dissidence, d’une censure des médias, d’enquêtes menées au titre des lois antiterroristes et de placements en détention ciblant les personnes critiquant l’opération militaire.
« Réprimer la critique des opérations militaires de la Turquie et prendre pour cible des journalistes et des utilisateurs de réseaux sociaux en les menaçant de les placer en détention et de les poursuivre en justice est inacceptable. Cette répression bafoue les obligations de la Turquie au titre du droit international relatif aux droits humains et ne fera pas disparaître comme par magie la violente réalité de l’offensive. »