Réagissant à cette déclaration [1], Joe Westby, chargé de recherche à Amnesty Tech sur la technologie dans la perspective des droits humains, a déclaré :
« C’est la première fois que Google confirme aussi clairement qu’elle abandonne totalement le projet Dragonfly. Cette marche arrière annoncée publiquement concernant ce projet désastreux est une bonne nouvelle, et elle résulte en grande partie de la campagne menée par des centaines d’employés de Google, par plus de 70 organisations de défense des droits humains, et par des milliers de personnes à travers le monde qui ont demandé à cette entreprise de respecter les droits humains et d’"abandonner Dragonfly" ».
« Toutefois, cette dernière annonce ne comprend toujours pas l’engagement d’abandonner vraiment définitivement ce moteur de recherche censuré. En réalité, la position de Google, qui refuse de renoncer pour l’avenir à toute collaboration avec la Chine pour de tels projets, n’a pas changé.
« Google doit à présent franchir une étape supplémentaire en s’engageant à ne jamais aider la Chine en ce qui concerne les mesures de censure et de surveillance à grande échelle. Les propos évasifs que l’entreprise a eus par le passé à ce sujet laissent le champ libre à de futurs abus. Le président-directeur général de Google doit déclarer une fois pour toutes qu’il met fin à tout projet concernant la Chine qui porte atteinte aux droits humains, point final. »