Nous devons agir maintenant, avant que la situation n’empire.
La Grèce doit mettre les réfugiés en sécurité sur le continent.
Dites à Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, de transférer les personnes en quête d’asile sur le continent, où il sera possible de mieux prendre soin d’elles et de leur proposer des logements et des services de meilleure qualité.
Un tweet peut faire changer les choses. Lorsque nous élevons la voix ensemble, les personnes au pouvoir nous écoutent.
Envoyez le tweet suivant au Premier ministre grec, Alexis Tsipras :
Refugees stranded in the cold on the Greek islands must be moved to safety @PrimeministerGR. #OpenTheIslands
Les familles réfugiées en Grèce ont besoin de protection
Salem* (44 ans) et son épouse Leyla* (42 ans) viennent de Damas, en Syrie, où Salem était cordonnier et dirigeait sa propre petite usine. Ils ont fui la Syrie en 2012 avec leurs trois enfants, après que leur quartier a été détruit par des bombes. En décembre 2017, ils sont arrivés à Chios par très mauvais temps sur un bateau qui prenait l’eau, en compagnie de 70 autres personnes. La dangereuse traversée avait été terrifiante pour les enfants.
Lorsque nous les avons rencontrés à la fin du mois de janvier, ils vivaient sous une tente, utilisant des couvertures afin de protéger leur intimité. Leyla a peur d’avoir un cancer du sein, et Salem est très inquiet pour elle. Ils sont contents d’être loin des horreurs de la guerre en Syrie, mais ils craignent pour leur avenir. Ils veulent seulement être en bonne santé et en sécurité, et ils espèrent que leurs enfants pourront bientôt aller à l’école.
Ahmed* (20 ans) veut simplement reprendre le cours de sa vie
Ahmed a fui la guerre au Yémen, et vit dans un camp de réfugiés à Chios depuis juin 2017.
Il étudiait le génie mécanique avant de devoir quitter le Yémen ravagé par la guerre. Il est arrivé à Chios en juin dernier avec 40 autres personnes, après avoir survécu à la traversée sur un canot pneumatique usé. Il a perdu son frère, qui voyageait seul tout en essayant lui aussi d’échapper à la guerre.
Quand nous l’avons rencontré à la fin du mois de janvier, Ahmed vivait sous une tente avec six autres personnes. Tout ce qu’il veut, c’est vivre dans un endroit où il pourra de nouveau rêver.
« Laissez-moi reprendre le cours de ma vie et être un homme bien. »
Ahmed, réfugié originaire du Yémen
De l’Afghanistan à la Turquie puis l’Iran - et maintenant en Grèce
Lorsque nous avons rencontré Malik* (30 ans) et son épouse Diba* (20 ans), il se trouvaient dans le camp de réfugiés de VIAL, sur Chios, depuis près d’un mois. Le couple a fui l’Afghanistan en 2015, et ils ont deux enfants âgés de deux et trois ans. Lorsqu’ils ont traversé la Turquie et l’Iran, ils se sont vraiment sentis en danger, et ils ont toujours cette impression à l’intérieur du camp.
Diba affirme qu’elle ne se sent pas en sécurité quand elle se rend seule aux douches. Ils voudraient pouvoir se rendre en Allemagne pour y retrouver leur famille, mais ils veulent avant tout vivre en sécurité dans un pays où leurs enfants pourront aller à l’école.
*noms fictifs